L’Encou : mode d’emploi pour les parents des nouveaux rameurs, les nouveaux rameurs (plus ou moins jeunes) et les anciens parents qui ont besoin d’approfondir leurs connaissances
- 1) L’aviron qu’est ce que c’est ?
• C’est un sport complet, qui fait travailler les jambes, les fesses, les bras, le buste, enfin tout quoi…, et qui va vous faire de très beaux enfants.
• Par rapport aux autres sports de rame (forcément moins nobles) : on rame dans le sens opposé à la marche (pour pouvoir pousser plus fort sur ses gambettes) ; Les bateaux d’aviron ont une glisse très étudiée (les coques de compétition ont environ 35 cm de large pour 8 m de long) : le rameur doit donc allier puissance, souplesse, sens de l’équilibre : un sport très complet on vous dit.
Un minimum de vocabulaire :
• on ne dit pas une rame mais un aviron et plus fréquemment une pelle.
• chaque rameur peut avoir 2 pelles (une dans chaque main ! c’est ramer « en couple ») ou bien une seule pelle (qu’on manœuvre à 2 mains ! c’est ramer en « pointe »). Les minimes ne rament pas en pointe.
• il y a des bateaux à 1 rameur (le skiff), à 2 rameurs (un double si les rameurs rament en couple, un pair-oar s’ils rament en pointe), à 4 rameurs ou à 8 rameurs.
• il y a parfois un équipier supplémentaire, qui, lui, regarde vers l’avant du bateau : le barreur, qui tient la barre et aboie pour encourager les rameurs. Il y a toujours un barreur dans un 8, (bateau grand et peu maniable), parfois dans les 4. Les doubles barrés et canoës barrés appartiennent à l’histoire.
• Enfin, les débutants font leurs premières armes dans des bateaux plus larges donc plus stables : les yolettes (4 rameurs et 1 barreur) ou bien des canoës français, en double ou seul.
- 2) Comment apprend-on à ramer ?
Les débutants vont sur l’eau dès leur première séance, normalement dans une yolette. (Pour ceux qui n’ont pas suivi le paragraphe précédent : une yolette = embarcation super-stable, à 4 rameurs en couple + 1 barreur).
Les séances sont organisées par tranche d’âge, en groupe (les bateaux de la même tranche d’âge sortent ensemble, d’où l’importance d’arriver à l’heure : sinon, on loupe le départ et on n’a plus qu’à s’enquiquiner tout seul en salle de muscu). Chaque groupe est suivi par un entraineur en canot à moteur, qui initie les rameurs aux merveilles de l’aviron.
A chaque séance, on est environ une heure sur l’eau, mais compte tenu du temps nécessaire pour se changer, pour faire un petit jogging avant, pour sortir le bateau, puis après la sortie : essuyer le bateau, le ranger, se changer, papoter…, la séance dure 2h à 2h30. Plus les jeunes grandissent, plus la papote dure longtemps.
Le Club organise également des stages d’une semaine pendant les vacances :
• à Bergerac en novembre
• à Prémanon (ski de fond) en février
• à Pâques : un stage d’une semaine à Mimizan pour tous les jeunes (une institution). Le stage de Mimizan coûte environ 300 euros.
A Pâques, les débutants passent normalement leur « aviron d’or », qui sanctionne le fait que le jeune sait sortir et manœuvrer correctement en skiff (les embarcations frêles et les plus instables), et permet de participer aux championnats de France.
Certains enfants trouvent la première année un peu aride :
• L’aviron est un sport de glisse, et comme au ski, on met un certain temps à acquérir un geste stylé et une certaine autonomie. Au violon, on n’est pas n’est obligé d’être Paganini pour se faire plaisir, mais même lui a dû faire des gammes pour devenir Paganini. A l’aviron, on n’est pas obligé d’avoir un gabarit de champion pour se faire plaisir mais il faut un minimum de travail et d’assiduité.
• Il faut faire attention à ce que ce ne soit pas toujours le même jeune qui soit barreur.
• De décembre à février, les conditions météo ne permettent pas toujours de sortir (on ne sort pas en cas de gelée, de fort courant, de grand vent). Si la Marne n’est pas navigable plusieurs jours de suite, le club prévoit d’organiser des sorties sur le plan d’eau (fermé) de Choisy ou de Vaires – mais il n’est pas possible d’emmener tout le monde à chaque fois. Les rameurs se rabattent alors sur le jogging et sur des exercices en salle (sur machine à ramer et, pour les plus grands, musculation). Entraîneurs (et parents !) doivent trouver des trucs pour maintenir la motivation des jeunes.
Mais dès le premier printemps, le moral revient : il fait beau, les bords de Marne sont verts, et on maîtrise suffisamment le matériel pour s’amuser.
- 3) Comment est assurée la sécurité des enfants ?
Si l’on perd l’équilibre, on peut tomber à l’eau. Nous ne tenons pas de statistiques précises, mais il y a chaque année entre 5 et 10 rameurs du Club (sur 200 rameurs actifs) qui « se baquent » - la plupart du temps en « skiff ». Ils entrent alors dans notre grande confrérie des « ratons-laveurs ».
• La première précaution est de ne pas faire d’aviron si l’on ne sait pas nager. Le club ne demande pas de certificat de natation, mais une déclaration sur l’honneur. Merci de ne pas s’engager à la légère.
• La deuxième précaution est de ne pas sortir avec les conditions climatiques qui augmentent le risque de dessalage : en cas de grand froid, de grand vent, de courant trop fort sur la Marne, d’orage, les enfants ne sortent pas mais font une séance en salle (machine à ramer, muscu).
Les débutants (1, 2 ou 3 ans de pratique, selon l’âge et le niveau de débrouillardise) ne sortent pas sans qu’un coach suive le groupe en canot à moteur. En cas de chavirage, le coach récupère immédiatement l’enfant, lui passe une veste, le ramène au club (quelqu’un d’autre s’occupera du bateau), et veille à ce qu’il prenne une douche chaude et se change. (Pensez aux affaires de rechange !)
Les péniches sont plus impressionnantes que dangereuses. Elles ont la priorité sur les embarcations à rame (elles sont moins manœuvrantes). Sur notre portion de Marne (dédiée à l’aviron), elles doivent réduire leur vitesse à 6 nœuds (= elles n’avancent pas plus vite que des rameurs expérimentés). Il n’y a (quasiment) aucun risque de collision, mais les péniches font des vagues qui peuvent perturber les rameurs. Les rameurs apprennent vite à manœuvrer (se mettre parallèle au sillage, ramer bras seuls…). On croise en moyenne une péniche à chaque sortie.
Ensuite : les enfants ne devraient pas aller en salle de musculation sans présence d’un coach, qui veille à l’utilisation « sécurisée » du matériel.
Enfin, le club a acquis des cardio-fréquencemètres qui seront parfois utilisés pour sensibiliser les jeunes athlètes à l’impact de leurs efforts sur leur corps. Des cardio-fréquencemètres sont également en vente à la boutique du club (40 €) pour ceux qui voudraient en avoir un « rien qu’à eux ».
Eviter les vêtements amples ou avec de grandes poches (on peut se prendre les rames dedans). Sinon : une paire de basket et :
• en été : T-shirt et short genre « cycliste »
• en hiver : des jambes longues et des manches longues ET un pull-over, voire un bonnet. Au bout d’un moment, si on est réchauffé, on peut enlever des épluchures, mais il ne faut pas prendre froid au début…
• en hiver : emmener également un vêtement chaud (anorak) – au cas où on est le barreur du jour. Il y a des vestes de quart pour cela au club, mais par expérience, il y a des jours où le barreur supporte les deux.
• tout le temps : une tenue de rechange et une serviette. Les jeunes n’ont pas forcément besoin de se doucher (cela vient avec l’âge), mais on n’est jamais à l’abri d’éclaboussures, de pluie soudaine, ou de déssalage.
Pour les compétitions organisées par la Fédération, les rameurs doivent obligatoirement porter la combinaison du club (combinaison en lycra, débardeur-short). Elle peut être achetée à la boutique du Club (48 €). Ensuite, elle grandit en même temps que vos enfants (un de mes fils a gardé la sienne de 12 à 17 ans).
L’aviron étant un sport un peu « vieille France », il existe aussi une « tenue de Club » (pour les garçons : pantalon clair, chemise blanche, cravate du Club, blazer bleu marine avec un écusson du club sur la pochette – pour les filles : pantalon ou jupe marine ou jean, chemise blanche, cravate du Club nouée a demi). Le sociétaire de l’Encou la porte lors des réunions un peu classieuses (AG, fête du Club, déjeuner du maire, avec d’autres clubs…). Les éléments spécifiques (la cravate et l’écusson) se vendent au Club. Les traditions se perdent, tout le monde n’a pas la « tenue de Club », ceux qui l’ont ne la portent pas toujours, mais à défaut de « tenue de Club », on demande dans ces occasions un minimum de tenue, y compris aux jeunes (chemise blanche et (on ose ?) cravate).
D’autres articles (coupe-vent, T-shirt, des moufles avec un trou pour la rame…), aux couleurs du club, sont en vente à la boutique du club, mais ne sont pas obligatoires.
- 5) Ramer à l’Encou : compétition ou loisir ?
L'Encou est un club historiquement tourné vers la compétition. L’Encou est actuellement dans le top 15 des clubs depuis plus de 5 ans et a été 4ème club français au classement général en 2017
Le Club accueille – et est organisé pour cela – les adultes qui veulent ramer en loisir comme ceux qui veulent faire de la compétition. (Le créneau « initiation loisirs » est le samedi à 9h00).
Les jeunes à partir de 12 ans (plus jeune, on en reste à la « découverte ») participent tous plus ou moins à des compétitions, en fonction de leur niveau :
• parce que la compèt’, c’est dans les gênes du Club. L’Encou accumule les fanions de Champion de France depuis 139 ans,
• parce qu’à l’aviron, les jeunes atteignent rapidement des niveaux très valorisants. C’est un peu comme quand vous regardez l’escrime aux JO : il y a peu de licenciés en France, mais énormément de catégories, et donc beaucoup de champions. Recomptez : un champion en skiff, 2 en double, 2 en pair-oar, 4 en 4 de couple, 5 en 4 barré, 4 en 4 sans barreur, 9 en huit, cela fait environ 25 champions de France par tranche d’âge et par sexe, 25 médailles d’argent, 25 médailles de bronze, 750 jeunes de chaque tranche d’âge et de chaque sexe participent aux championnats de France… (NB : à partir de Senior, il leur est même possible de participer 3 fois aux championnats de France : une fois en « bateau court » (skiff ou pair-oar) une autre fois en « bateau long » (tous les autres bateaux), une dernière fois en « sprint » sur courte distance).
• enfin, parce que visiblement, nos jeunes sont à un âge où l’esprit de groupe est très important – et les rameurs d’un même bateau développent une sacrée solidarité.
Y-a-t-il des jeunes qui se révèlent « pas très à l’aise » avec la compétition ?
• Sans doute – cela arrive dans tous les clubs de sport.
• Cela arrive quand les hasards du recrutement font qu’un jeune est seul de son niveau et/ou arrive sans connaitre personne… il peut s’intégrer moins facilement dans le groupe. Nos 6 entraineurs ont des années de pratiques et ont différents « trucs » pour remédier à cela. Une façon de sortir de cette situation délicate est de faire venir d’autres copains !
• Parfois, la prise de position « anti-compétition » vient en réalité du fait que le jeune a du vague à l’âme. Dans ce cas, le jeune finit généralement par quitter le club. Dépister ces « douleurs muettes », pour éviter les désertions est également une de nos préoccupations. Je vous demande donc de me contacter pour discuter de tout problème – réel ou supposé – de façon à ce qu’il puisse être traité le plus tôt possible.
Tout ceci étant dit – à l’aviron en tous cas – l’excellence sportive ne rime pas avec élitisme. La méthode de classement de la Fédération ne valorise pas seulement les résultats sportifs des quelques rameurs de niveau international, mais également le nombre de jeunes qui sont formés, le nombre de jeunes amenés aux championnats de France.
En donc, on ne peut être un bon club sans travailler simultanément sur 3 axes :
• accueillir des jeunes, les former, les faire progresser, et amener chacun au mieux de ses possibilités (l'Encou forme une centaine de jeunes compétiteurs)
• permettre à qui en ont les moyens d'accéder à l'élite (L'Encou compte aujourd'hui 5 rameurs en équipe de France)
• adosser cette action sur une vie de club active (150 à 200 rameurs, anciens compétiteurs ou loisirs)
On ne peut avoir de résultats sur l'un de ces axes sans être forts sur les 2 autres.
- 6) Quel temps cela prend aux jeunes ?
Les plus jeunes (les benjamins et les minimes) ont 2 séances sur l’eau par semaine, le mercredi et le samedi.
Les cadets ont une séance supplémentaire sur l’eau (le dimanche matin), et en fonction de leur « appétence », une séance supplémentaire en salle.
Les Juniors se retrouvent encore plus fréquemment à l’Encou (presque tous les jours), sans que je sache si c’est parce que c’est mieux pour les résultats sportifs ou simplement parce qu’ils se retrouvent là comme d’autres se retrouvent au bistrot. Personnellement, je préfère que mes enfants trainent à l’Encou plutôt qu’au bistrot : ils se défoulent, ils sont en plein air, l’île des Loups est bien fréquentée, il n’y a pas de clopes…
Enfin, les Seniors s’organisent en fonction de leurs études.
Les plus inquiets des parents se demandent parfois si la pratique trop intensive de l’aviron ne nuit pas à la qualité des résultats scolaires. J’ai l’impression que tous les jeunes ont des activités prenantes : il y a ceux qui font une heure de violon tous les jours, ceux qui passent des heures sur l’ordinateur, ceux qui « fréquentent », ceux qui ne font rien - mais pendant des heures, etc… A l’Encou comme ailleurs, il y a des jeunes qui ont 18 de moyenne au bac et d’autres pour qui c’est un peu plus juste.
- 7) Quel temps cela prend aux parents ?
Enfin, pour les parents : par rapport à d’autres sports, les compétitions d’aviron, c’est les vacances ! Mon frère passe tous ses samedis et tous ses dimanches à amener ses 2 chéris aux 4 coins de l’Ile de France pour des matchs de basket et de rugby. Nous, à l’aviron, les jeunes ont – selon leur succès – 5 à 10 déplacements par an. Et comme ils rament ensemble, c’est très facile de mutualiser les transports. Les vacances je vous dis !
- 8) L’aviron : travail ou plaisir ?
L’aviron est un sport de glisse, comme le ski – et bien sûr, à l’Encou comme dans les autres clubs. L’acquisition de la technique suppose du travail, de l’assiduité, de la régularité. Et personne ne conteste que pour prendre du plaisir au ski, il faut d’abord se taper des semaines de cours dans le froid avec des chaussures qui font mal aux pieds (je le sais, je l’ai fait), personne ne conteste que pour prendre du plaisir, il faut d’abord des années de gammes et d’exercices quotidiens (je le sais je l’ai fait). Eh bien, il y a peu de çà à l’aviron – même en pratique « Loisir » (je le sais, je le fais).
Mais à l’aviron : pas de mal aux pieds, pas de crampes aux doigts, pas d’engelures… et l’«esprit de la glisse » arrive plus vite !
- 9) Qui s’occupe des enfants ?
Pour s’occuper d’une centaine de jeunes (plus des scolaires certains jours de semaine), le club dispose d’une équipe d’entraineurs composée, d’abord, de 6 entraineurs, l’équipe est complétée par de nombreux bénévoles (tous rameurs expérimentés).
Pour chaque catégorie de rameurs, il y a une équipe d’entraineurs « référents », qui la suivent tout au long de l’année • les affectations pouvant évidemment changer en fonction de l’évolution des effectifs. (cf onglet "le club", page "les coachs")
- 10) Y-a-t-il d’autres coûts que l’adhésion ?
Nous avons déjà parlé de l’équipement, qui n’est pas forcément spécifique. La première tenue de compétition coûte 48€. Il n’y a que les coquets (qui en voudraient une propre pour le dimanche), les négligents (qui oublient où ils l’ont oubliée), ou les maniaques du fer à repasser très-très chaud (le lycra, ça fond) qui doivent en acheter une deuxième à la boutique.
Pour ceux qui participent au stage de Mimizan (une semaine d’aviron pendant les vacances de Pâques), on demande une participation de 300 euros environ (qui couvre transport, hébergement, nourriture, matériel…). Pour le stage de Bergerac à la Toussaint (pendant une saison calme) est à 200 euros. Pour le stage de ski de fond 350€. Le club est à l’écoute et trouve généralement une solution pour les familles pour qui cela pose un problème.
Enfin, il existe 2 compétitions qui nécessitent un déplacement en province et des frais de séjour : les championnats de France bateaux courts (juniors et seniors seulement, 4 jours 3 nuits) et les championnats de France bateaux longs (4 jours 3 nuits). Seuls les meilleurs rameurs participent à ces courses, mais nos succès nous obligent maintenant à demander aux compétiteurs qui participent à l’un ou l’autre de ces championnats une participation aux frais de séjour, forfaitaire, de 90 euros.
- 11) Quel est le mode de communication entre le Club et les parents ?
Pour les questions relatives aux entrainements, mieux vaut s’adresser directement aux entraineurs .
Les moyens de communication « institutionnels » entre le Club insulaire et les parents sont :
• La « formation initiale » des parents : une réunion d’information à l’attention des parents est organisée en début d’année.
• L’information au fil de l’eau : vous recevrez des mails pour annoncer ou vous rappeler les événements à venir : compétition, événements festifs… (le calendrier de l’année se trouve sur le site du club http://www.encouaviron.fr).
Si vous avez des questions, n’hésitez pas : les enfants sont à un âge où ils n’expriment pas tout, le caractère insulaire du Club ne facilite pas les contacts directs entre les entraineurs et les parents…
• Les coachs sont à votre disposition,
• L’adresse mail utilisée pour vous envoyer des informations (Infos de l’encou = bmc.encou@gmail.com) (comme Benjamins, Minimes, Cadets de l’Encou) vous sert aussi à poser des questions.
Les réponses aux questions se font soit directement aux parents concernés, soit, si la question est générique, ajoutée à la page « FAQ » (Foire Aux Questions) du site.
• Dolorès Desclaveliere qui, au sein du Comité, participe à la formation des plus jeunes et s’occupe de l’animation des « Infos de l’Encou » peut également être un interlocuteur privilégié, en aidant certains parents qui ne connaissent ni l’aviron ni la compétition à décrypter certaines coutumes de l’aviron ou répondre à des questions que vous n’osez pas poser directement (mail des Infos de l’Encou).
- 12) Quels sont les droits et les devoirs des parents ?
Enfants, parents et amis sont les bienvenus au Club en dehors des séances d’entraînement. La « popote » (le bar) est ouverte tous les samedi matin et les dimanche matin (les jeunes y sont peu, et préfèrent papoter dans le vestiaire, dans le garage à bateau, dehors).
Pour se rendre au club il faut traverser la Marne en barque. Parents et débutants sont priés de ne pas traverser tous seuls. Il suffit de se tenir debout sur le ponton, côté continent et, en quelques minutes, on vous fera traverser.
Les parents sont bienvenus en compétition, notamment pour 2 choses : pour assurer le transport et pour encourager (=crier « EENCOUU !!! EENCOUU !!!! » sur le bord du bassin). C’est également l’occasion pour les parents faire connaissance entre eux. Les jeunes, eux, restent la plupart du temps ensemble, avec les entraîneurs, pour se mettre en condition physique et mentale. Les recommandations parentales incessantes du genre « n’oublie pas ton cache-nez ma petite chérie » ou « on profitera du temps libre à Vichy pour aller t’acheter des baskets » sont perçues, par les jeunes comme par les entraîneurs, comme une perturbation.
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